Rappel de la Salette: " Allez, et montrez-vous comme mes enfants chéris ;
je suis avec vous et en vous, pourvu que votre foi soit la lumière qui vous éclaire dans ces jours de malheurs.
Ce passage souligné fait pensé à Montfort.
Je suis entrain d'apprendre à vivre la consécration à Jésus par Marie, et j'ai trouvé le "Traité de la vraie dévotion" résumé point par point. Outre l'intérêt général, l’intérêt particulier sont les pages 34, 35, 36 à imprimer et à emmener à la messe pour pratiquer l'esclavage de Jésus par Marie. Avec le livre lui-même, c'est trop confus, ici on peut surligner écrire ... .
http://data0.eklablog.com/levens-catechese/perso/traite%20de%20la%20vraie%20devotion.pdf... « dès ses premières
années à Paris [Louis Grignion eut le loisir] de goûter
profondément les lettres spirituelles du père Surin ».
qui « lui firent grande impression ».
En lisant les lettres du jésuite, qui n’avait pas
choisi explicitement la voie mariale, il est frappé des
épreuves que l’auteur a dû traverser pour arriver à
l’union divine : il est passé « par des nuits obscures,
par des combats et des agonies étranges, par sur des
montagnes escarpées, par sur des épines très
piquantes et des déserts affreux ». Le Père de
Montfort sait que la plupart des saints « quoiqu'ils
aient tous eu de la dévotion à la Très Sainte Vierge,
n'ont pas pourtant, ou très peu, entré en cette voie
[mariale]. C'est pourquoi ils ont passé par des
épreuves plus rudes et plus dangereuses ».Saint Louis-Marie Grignion de Montfort par Louis Le Crom.
MANIERE DE PRATIQUER CETTE DEVOTION DANS LA SAINTE COMMUNION.[266]
AVANT LA COMMUNION1°/ Je m’humilie profondément devant vous mon Dieu.
2°/ Je renonce à mon fond tout corrompu et à mes dispositions. (quelque bonnes
que mon amour propre me les fasse voir).
3°/ Je renouvelle ma consécration en disant :
« Je suis tout à vous, Marie, avec tout ce que j’ai ».
4°/ Je vous supplie Marie de me prêter votre cœur, pour y recevoir votre Fils
dans vos dispositions à vous :
- parce que il y va de la gloire de votre Fils de n’être pas mis dans un cœur
aussi souillé et inconstant que le mien qui ne manquerait pas de lui ôter
de sa gloire ou de le perdre.
- parce que si vous voulez venir habiter chez moi pour recevoir votre Fils
vous le pouvez par le pouvoir que vous avez sur les coeurs.
- parce que votre Fils sera par vous bien reçu, sans souillure et sans danger
d’être outragé ni perdu.
- parce que, ce que je vous ai donné de mon bien est peu de choses pour vous
honorer, mais que, par la sainte communion , je veux vous faire le même
présent que le Père éternel vous a fait, et que vous en serez plus honorée
que si je vous donnais tous les biens du monde.
- parce que Jésus qui vous aime de façon unique, désire encore prendre en
vous sa complaisance et son repos, bien que dans mon âme plus sale et
plus pauvre que l’étable où il ne fit pas de difficulté pour venir parce que
vous y étiez.
(demander son cœur à Marie par ces tendres paroles) :
« Je vous prends pour mon tout, donnez moi votre cœur Ô Marie ».
[267 - 269]
DANS LA COMMUNIONPrêt à recevoir Jésus Christ, après le Pater, vous direz trois fois :
« Domine non sum dignus… »
La première fois en vous adressant au Père éternel, en lui disant : - « Seigneur je ne suis pas digne de vous recevoir mais dîtes seulement une
parole et je serai guéri ».
- Mon Dieu, vous qui êtes un si bon Père, je ne suis pas digne, à cause de mes
mauvaises pensées et ingratitudes à votre égard, de recevoir votre Fils unique.
- Mais voici Marie ta servante : « ecce ancilla Domini » qui agit en ma
faveur et me donne une confiance et une espérance singulière auprès de votre
Majesté.
La deuxième fois en vous adressant au Fils, en lui disant :- « Seigneur je ne suis pas digne de vous recevoir… »
- Seigneur Jésus, je ne suis pas digne de vous recevoir à cause de mes
paroles inutiles et mauvaises et de mon infidélité à votre service.
- Mais cependant je vous prie d’avoir pitié de moi parce que je désire que vous
veniez dans la maison de votre propre Mère et la mienne.
- Et pour cela je ne vous laisserai point aller que vous ne soyez venu loger chez
elle.
- Et je vous prie de vous lever et de venir dans le lieu de votre repos et de votre
sanctification.
- Car je ne mets aucunement ma confiance dans mes mérites comme Esaü,
mais uniquement dans ceux de Marie, dont elle m’a orné malgré mon
indignité comme le fut Jacob par sa mère Rebecca.
La troisième fois en vous adressant au Saint-Esprit en disant :- «Seigneur je ne suis pas digne de vous recevoir… »
- Esprit Saint je ne suis pas digne de recevoir le chef d’œuvre de votre
Amour, à cause de la tiédeur et les iniquités de mes actions.
- Mais toute ma confiance est en Marie votre fidèle épouse.
- Et comme l’a dit saint Bernard : « Elle est ma grande sécurité et toute la
raison de mon espérance ».
- Aussi je vous prie de survenir en Marie votre épouse indissoluble, dont le sein
est toujours aussi pur et le cœur aussi embrasé que jamais.
- Car sans votre descente dans mon âme, ni Jésus, ni Marie n’y seront point
formés, ni dignement logés.
[270 - 273]
APRES LA SAINTE COMMUNION* Après la saint communion, étant intérieurement recueilli, et les yeux fermés
vous direz :
« Marie j’introduis Jésus-Christ dans votre cœur et je vous le donne
parce que je sais :
- que vous le recevrez amoureusement,
- que vous le placerez honorablement,
- que vous l’adorerez profondément,
- que vous l’aimerez parfaitement,
- que vous l’embrasserez étroitement,
- que vous lui rendrez, en esprit et en vérité, plusieurs devoirs
qui me sont inconnus dans mes épaisses ténèbres ».
* Ou bien vous vous tiendrez profondément humilié dans votre cœur en la
présence de Jésus résidant en Marie.
* Ou bien vous vous tiendrez comme un esclave à la porte du palais du Roi
pendant qu’il parle à la Reine, et tandis qu’ils se parlent l’un à l’autre sans
avoir besoin de vous, vous irez en esprit au ciel et par toute la terre, prier
les créatures d’adorer Jésus, de remercier, et aimer Jésus et Marie à votre
place.
« Venite, adoremus, Venite… ».
* Ou bien vous demanderez vous-même à Jésus en union avec Marie :
- l’avènement de son Règne sur la terre par sa sainte Mère.
- ou la divine Sagesse.
- ou l’Amour divin.
- ou le pardon de vos péchés.
- ou quelque autre grâce.
Mais toujours par Marie et en Marie.
En disant, en vous regardant de travers :
- « Seigneur ne regardez pas mes péchés mais l’esprit de justice de Marie ».
- « De l’homme injuste et trompeur que je suis, délivrez moi ».
- « Mon Jésus il faut que vous croissiez dans mon âme et que je décroisse,
et que je sois moins que je n’ai été ».
- « Ô Jésus et Marie, croissez en moi, et multipliez vous au dehors dans les
autres ».
* Il y a une infinité d’autres pensées que le Saint Esprit fournit ou vous fournira
si vous êtes :
- bien intérieur,
- mortifié,
- et fidèle à cette grande et sublime dévotion que je viens de vous enseigner.
Mais souvenez vous que :
- Plus vous laisserez agir Marie dans votre communion, et plus Jésus sera
glorifié.
- Et vous laisserez d’autant plus agir Marie pour Jésus, et Jésus en Marie :
- que vous vous humilierez profondément.
- que vous les écouterez avec paix et silence, sans vous mettre en
peine de voir, goûter, ni sentir.
Car le juste vit partout de la Foi, et particulièrement dans la sainte
Communion, qui est une action de Foi, « mystère de Foi » est-il dit
dans la consécration du calice.
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